Bouillabaisse – Ensemble 392

Ensemble 392
Named after the French pitch for operas A = 392 Hertz, the ensemble is mainly interested in French literature of the 17th and 18th centuries. Since French music was increasingly influenced by its Italian counterpart during the 18th century, the connection between the Goût Français and the rival Italian taste is also an important topic for the work of the ensemble. Founded in 2011, the young ensemble since then regularly performs at prestigious locations such as the Innsbruck Festival of Early Music, the Händel-Haus Halle and the Konzerthaus Berlin. The unique cast of soprano, flute, theorbo / baroque guitar and harpsichord distinguishes the ensemble. Always searching for new timbres and extravagances the ensemble remains constantly with the latest trends.

Ensemble 392
Benannt nach dem französischen Opernton A=392 Hertz setzt sich das Ensemble vorwiegend mit der französischen Literatur des 17. und 18. Jahrhunderts auseinander. Da die französische Musik im 18. Jahrhundert immer stärker von seinem italienischen Gegenentwurf beeinflusst wurde, ist auch die Verbindung zwischen dem Goût Français und dem rivalisierenden Italienischen Geschmack ein wichtiges Thema der Ensemblearbeit. 2011 gegründet, gastiert das junge Ensemble seitdem regelmäßig auf renommierten Bühnen wie den Innsbrucker Festwochen der Alten Musik, im Händel-Haus Halle sowie dem Konzerthaus Berlin. Die einzigartige Besetzung aus Sopran, Traversflöte, Theorbe/Barockgitarre und Cembalo zeichnet das Ensemble aus. Immer auf der Suche nach neuen Klangfarben und Extravaganzen bleibt das Ensemble stehts am Puls der Zeit!

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ARSTIST

«Bouillabaisse» – french chansons and cantatas

Ensemble 392

Marie-Sophie Pollak (soprano)
Julia Stocker (traverso)
Johannes Ötzbrugger (theorbo)
Tizian Naef (harpsichord)

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1 CD
EAN 4260307433727

tracks

Élisabeth Jacquet de La Guerre (1665 – 1729)
Semelé Cantate Avec Simphonie
[ Prélude ]

Recitatif «Jupiter avoit fait un indiscret serment»
Air «Ne peuton vivre en tes liens»
Prélude bruit – Recitatif «Mais, quel bruit étonant» – Prélude «Quel apareil pompeux» – Simphonie – Air «Quel triomphe quelle victoire»
Prélude bruit – Recitatif «Ah! quel embasement» – bruit

Dernier Air «Lorsque l‘Amour nous en chaisne»

«La fille au roi Louis»
Chanson traditionelle de France

«La Furstenberg»
Mélodie populaire de France after Michel Corette (1707 – 1795)

«Une jeune fillette»
Chanson traditionelle de France

Robert de Visée (1660 – 1732)
Prélude

Michel Blavet (1700 – 1768)
Sonata Terza
Troisieme Livre De Sonates, Op. 3
Vivace

Largo poco Andante
Allegro

Jean-Philippe Rameau (1683 – 1764)
Cantate pour le jour de Saint Louis
Prélude «Dieu des vers, c‘est toi que j‘implore»
Recitative «En pareils jours, et sur ces bords encore»
Air «Qu‘ici tout s‘unisse à l‘hommage»
Recitative «À lui plaire on m‘a vu»
Air «Que sur ces rivages aimés»

«Quand je menai les chevaux boire»
Chanson traditionelle de France

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libretto

Semelé
[ 2 ]
Jupiter avoit fait un indiscret Serment,
d’accorder tout aux voeux d’une amante fidelle
Semelé doute encor du rang de Son amant,
et ce doute fait son tourment,
Elle aspire à le voir da sa gloire immortelle,
Mais l’Amour par pitie pour elle,
d’un plaisir Si funeste é loigne le moment.
Semelé cependant, gemit S’impatiente
Elle se plaint ainsy d’une trop long attente.
[ 3 ]
Ne peuton vivre en tes liens.
Sans Souffrir de mortel les peines,
Amour, tu promtets mille biens,
qu’on ne trouve point dans tes chaines
Un coeur qui S’est laissé charmer
doit jmmoler tout à sa flâme
Mon amant s’il scavoit aimer,
previendroit les voeux de mon ame;
[ 4 ]
Mais, quel bruit étonnant se répand dans les airs
quel ravage; la foudre gronde
Le ciel s’entrouvre et les éclairs m’annoncent
le maistre du monde
Quel apareil pompeux quel spectacle pour moi;
pardonne, j’avois tort de soupconner ta foy
Quel triomphe quelle victoire
flatte mon cour ambitieux,
est il rien d’egal à ma gloire,
je wais Jouir du Sort des Dieux
je ne veux point que le mistere
cache le bon heir de mes fers;
Que l’on Sache que jay sccu plaire,
au plus grand Dieux de l’univers
[ 5 ]
Ah! que embrasement tout a coup m’epouvante
Je vois ce Palais s’enflamer;
Ah! Ciel; je me sens consumer;
Jupiter, quel est donc le sort de ton Amante,
un soûhait me conduit au dernier des malheurs,
quel horrible tourment; je secombe, je meurs
[ 6 ]
Lorsque l’Amour nous en chaisne, de ses plus aimable noeuds,
ne meslons point a ses feux l’ardeur d’une gloire vainne,
ne partageons point ses voeux; lorsque l’Amour nous en chaisne
L’éclat la grandeur suprême, ne furent jamais en bien
cest dans un tendre lien, qu’on trouve un bonheur extrême
Jl ne faut comter pour rien l’éclat, la grandeur seprême

La fille au roi Louis
[ 7 ]
Le roi Louis est sur son pont,
Tenant sa fille en son giron;
Elle se voudrait bien marier
Au beau Déon, franc chevalier.

«Ma fille, n’aimez jamais Déon,
Car c’est un chevalier félon;
C’est le plus pauvre chevalier
Qui n’a pas vaillant six deniers.»

— J’aime Déon, je l’aimerais,
J’aime Déon pour sa beauté.
Plus que ma mère et mes parents,
Et vous, mon père, qui m’aimez tant.

— Ma fille, il faut changer d’amour,
Ou vous entrerez dans la tour.

— J’aime mieux rester dans la tour,
Mon père, que de changer d’amour.

— Et vite, où sont mes estafiers,
Mes geôliers, mes guichetiers,
Qu’on mette ma fille en la tour :
Elle n’y verra jamais le jour.

Une jeune fillette
[ 9 ]
Une jeune fillette de noble coeur,
Plaisante et joliette de grand’ valeur,
Outre son gre on l’a rendu’ nonnette
Cela point ne luy haicte dont vit en grand’ douleur.

La mort est fort cruelle a endurer,
Combien qu’il faut par elle trestous passer.
Encor’est plus grand mal que j’endure,
Et la peine plus dure qu’il me faut supporter.

A Dieu vous dy les filles de mon pays,
Puis qu’en cest’ Abbaye me faut mourir,
En attendant de mon Die la sentence,
Je vy en esperance d’en avoir reconfort.

Vn soir apres complie seulette estoit,
En grand melancolie se tourmentoit,
Disant ainsi, douce Vierge Marie
Abregez moy la vie, puisque mourir je doy.

Cantate pour le jour de saint Louis
[ 14 ]
Dieu des vers c’est toi que j’implore,
Viens seconder l’ardeur qui brule dans mon sein,
En pareils jours, et sur ces bords encore,
Tu m’a plus d’une fois inspiré le dessein
De célébrer le nom d’un ami que j’adore,
Ainsi que sur mon coeur il règne dans ces lieux,
Du beaunom de Louis que tout ici rèsonne,
C’est à la vertu même un nom que le Ciel donne,
Et que portent nos dernier Dieux.
[ 15 ]
Qu’ici tout s’unisse à l’hommage
Que mon coeur doit à ses bienfaits,
Oiseaux, joignez votre ramage
À nos accens des plus parfaits.

Flore, que dans son empire
L’aurore en richit de ses pleurs,
Parfumez le jour qu’il respire,
Et semez sa route de fleurs.
[ 16 ]
À lui plaire on m’a vu, dès ma plus tendre enfance,
Borner mes plus ardents souhaits;
Ciel! Exauce pour lui voeux que je te fais,
Acquitte ma reconoissance.
[ 17 ]
Que sur ces rivages aimés
Règne une fraîcheur éternelle;
Et que Cloris encore plus belle
S’y montre à ses regards charmés.

Que la lumière la plus pure
Sans cesse se lève sur eux,
Qu’à jamais, por les rendre heureux
Tout conspire dans la nature.

Quand je menai mes chevaux boire
[ 18 ]
Quand je menai mes chevaux boire
Ilaire ilaire itou ilaire Ilaire oh ma nanette
Quand je menai mes chevaux boire
J’entendis le coucou chanter
Il me disait dans son langage
Ilaire ilaire itou ilaire Ilaire oh ma nanette
Il me disait dans son langage
«Ta bien aimée vont l’enterrer»

Ah! Que dis-tu méchante bête?
Ilaire ilaire itou ilaire Ilaire oh ma nanette
Ah! Que dis-tu méchante bête?
J’étais près d’elle hier au soir
Mais quand je fus dedans l’église
Ilaire ilaire itou ilaire Ilaire oh ma nanette
Mais quand je fus dedans l’église
J’entendis les prêtres chanter

Donnai du pied dedans la chasse
Ilaire ilaire itou ilaire Ilaire oh ma nanette
Donnai du pied dedans la chasse
Réveillez-vous, si vous dormez

Non, je ne dors ni ne sommeille
Ilaire ilaire itou ilaire Ilaire oh ma nanette
Non, je ne dors ni ne sommeille
Je vous attends dedans l’enfer

Auprès de moi reste une place
Ilaire ilaire itou ilaire Ilaire oh ma nanette
Auprès de moi reste une place
Et c’est pour toi qu’on l’a gardée.

libretto (deutsch)

Semelé
[ 2 ]
Unbesonnen hatte Jupiter versprochen,
einer treuen Mätresse einen Wunsch zu erfüllen.
Semele zweifelte am wahren Schein ihres Geliebten,
und dieser Zweifel quälte sie,
deshalb hegte sie den Wunsch, er möge sich ihr in seinem unsterblichen Glanze offenbaren,
doch Amor, der Mitleid mit ihr hatte,
wollte ihr diesen unglückseligen Wunsch versagen.
Semele aber jammerte und flehte
und duldete kein Warten mehr.
[ 3 ]
Ist es möglich, in deinen Fesseln zu leben
und nicht zu leiden Schmerz und Qual?
Oh Amor, Tausend Geschenke verheißt du mir,
die in deinen Ketten ich nicht zu finden vermag.
Ein Herz, bereit, sich der Verzauberung hinzugeben,
muss für immer in seinen Flammen untergehen.
Wenn mein Geliebter sich wirklich auf die Liebe verstünde,
wüsste er doch, welche Begierden er in meiner Seele erweckt.
[ 4 ]
Wehe mir! Welch Donnerschlag die Luft zerreißt
welch Ungestüm; da öffnet der Himmel seine Pforten,
und ein jäher Blitz durchzuckt das Firmament und kündet
von der Ankunft des Herrn der Welt.
Welch ein Schauspiel, was für ein Spektakel!
Vergib mir, Zweifel an deiner Aufrichtigkeit zu hegen, war nicht recht.
Welch ein Triumph, welch Siegeszug
schmeichelt meinem begierigen Herzen,
Kann meinem Ruhme etwas gleichen?
Mögen die Götter mein Schicksal leiten.
Offenbaren möchte ich das Geheimnis
des Glücks meiner Liebesbande;
Und alle Welt lass ich wissen, dass mir allein es war bestimmt,
die Sinne des Schöpfers aller Welten zu betören
[ 5 ]
Oh! Wie mich schaudert ob der jähen Feuersbrunst;
Schon seh‘ ich Flammen gierig am Palaste züngeln.
Ach! Wie wird mir bang, ich fühle mich dem Ende nah.
Jupiter, in welch‘ Schicksal soll deine Geliebte sich ergeben?
Die Kraft eines Wunsches besiegelte ihren Untergang,
Entsetzlich ist mein Leid! Ich vergehe, bin dem Tode geweiht.
[ 6 ]
Wenn süßer Liebeszauber uns betört, und sein mächtiger Bann uns in seinen süßen Fesseln hält,
so möge die Glut unserer Eitelkeit nicht untergeh’n in seiner Feuersbrunst;
seinem Willen wollen wir uns ergeben, wenn Amor uns in seinen Ketten hält
Glanz und Ruhme, höchste Erhabenheit, nie gereichten sie zum Segen;
in zartem Bande finden wir unser höchstes Glück
Glanz und höchste Erhabenheit – was kann uns dies bedeuten?

La fille au roi Louis
[ 7 ]
Hoch oben auf seinem Thron sitzt König Louis
und hält seine Tochter auf seinem Schoß;
Sie möchte sich vermählen
mit Déon, dem freien Ritter von schöner Gestalt.

«Töchterlein, verlier nicht dein Herz an Ritter Déon,
denn er hat seinen Treueschwur gebrochen;
Ein Habenichts ist er,
kein Dutzend Silberlinge er sein Eigen nennt.»

— Ich liebe Déon, würde lieben ihn gar sehr,
sein Liebreiz hat es mir angetan.
Liebe ihn mehr als meine Mutter noch und meine Eltern,
und Euch, meinen Vater, der mich so sehr liebt.

— Tochter mein, halt nicht an dieser Liebe fest,
Sonst lasse ich dich in den Turm werfen.
— Eher möchte ich bleiben im Turm,
mein Vater, als mein Herz einem anderen schenken.

Une jeune fillette
[ 9 ]
Ein junges Mädchen von edlem Gemüt
so hübsch und lieblich anzuschau’n
kostbar wie ein Edelstein
Sollte gegen ihren Willen Nonne sein
Das gefällt ihr ganz und gar nicht
So lebt sie fortan in Kummer und Schmerz

Wie schwer es ist, den grausamen Tod zu ertragen,
Irgendwann wird er uns allesamt ereilen.
Umso größer ist das Übel und schwerer das Leid,
das ich ertragen muss.

So lebt denn wohl ihr Mädchen meines Landes,
Da ich sterben muss in dieser Abtei.
Während ich warte auf die Ankunft meines Gottes, den Herrn.
So bin ich doch voller Hoffnung, er möge Trost mir spenden.

Eines Abends nach dem Gottesdienst ward sie allein,
als sie ein Gefühl tiefster Wehmut überkam,
und sprach, du süße Jungfrau Maria,
lass mich nicht länger darben,
da ich sterben muss.

— So eilt herbei, meine Wachen,
meine Kerkermeister und Gefängniswärter,
Dass man sie werfe in den finsteren Turm,
damit sie das Licht der Sonne nie mehr erblicke.

Cantate pour le jour de saint Louis
[ 14 ]
Gott der Musen, zu dir flehe ich,
Komm und still die Sehnsucht, die glühend brennt in meiner Brust,
Wie oft hast du an diesen Ufern hier,
Mir wundervolle Gedanken eingehaucht.
Den Namen eines Freundes zu rühmen, den ich verehre,
Und der in meinem Herzen wohnt wie auch in diesem Grunde,
Louis, so hallt der süße Klang seines Namens wider hier,
Selbst der Tugend verleiht der Himmel einen Namen,
Und diesen unsere letzten Götter tragen.
[ 15 ]
Hier möge sich alles zum Tribut vereinen,
Den mein Herz seinen Wohltaten schuldet,
Ihr Vögel des Himmels, stimmt ein mit eurem Gesang
In unsere Melodie, die nicht schöner könnte sein.
Flora, deren Reich
Die Morgenröte mit ihren Tränen benetzt,
Erfülle den Tag mit dem Duft, den er atmet,
Und streue Blumen auf seinen Weg.
[ 16 ]
Den Wunsch, ihm zu gefallen, hegte ich schon in zarten Kindertagen,
Meinen innigsten Wünschen Einhalt zu gebieten;
Oh gütiger Himmel! Erfülle ihm die Versprechen, die ich dir mache,
Und nimm dafür meine Dankbarkeit entgegen.
[ 17 ]
Mögen diese geliebten Ufer
Stets atmen die kühle Frische;
Und möge Chloris, viel schöner noch,
Sich dort seinen verzauberten Blicken offenbaren.
Und sich das reinste Licht
Ohne Unterlass über sie ergieße,
Damit, um sie glücklich zu machen,
alle Kräfte der Natur auf ewig sich vereinten.

Quand je menai mes chevaux boire
[ 18 ]
Als ich meine Pferde tränkte
trallali, trallala, oh, du mein Feinsliebchen
Als ich meine Pferde tränkte
Da hörte ich den Kuckuck rufen.

Er erzählte er mir in seiner Sprache
Trallali, trallala, oh, du mein Feinsliebchen er erzählte mir in seiner Sprache
«Deine Geliebte werden sie zu Grabe tragen».

Ach! Was sprichst du da, du böses Tier?
Trallali, trallala, oh, du mein Feinsliebchen
Ach! Was sprichst du da, du böses Tier?
Noch gestern Abend war ich bei ihr.

Aber als ich in der Kirche stand
Trallali, trallala, oh, du mein Feinsliebchen
Aber als ich in der Kirche stand,
Hörte ich die Priester singen.

Ich trat mit dem Fuß nach dem Schrein
Trallali, trallala, oh du mein Feinsliebchen
Ich trat mit dem Fuß nach dem Schrein
Wach‘ auf, wenn du schläfst!

Nein, ich schlafe nicht, noch döse ich
Trallali, Trallala, oh, du mein Feinsliebchen
Nein, ich schlafe nicht, noch döse ich
In der Hölle warte ich auf dich.

Nebst mir ist noch ein Platz
Trallali, trallala, oh, du mein Feinsliebchen
Nebst mir ist noch ein Platz,
Den hab ich frei gehalten nur für dich.

libretto (english)

Semelé
[ 2 ]
On an impulse, Jupiter had promised,
To fulfil the wish of a true mistress.
Semele doubted the intention of her beloved,
And this doubt tormented her,
So she cherished the wish that he should reveal himself to her in his
Immortal radiance,
But Amor, who felt pity for her,
Wanted to withhold this ill-fated wish from her.
Yet Semele wailed and begged
And could bear to wait no longer.
[ 3 ]
Is it possible to live enchained and yet
Not suffer pain and torment?
Oh Amor. You promise me a thousand gifts
Which I cannot find in your chains.
A heart prepared to surrender itself to enchantment,
Must always perish forever in its flames.
If my beloved would really understand love,
He would know what desires he awakens in my soul.
[ 4 ]
Woe is me! What thunderbolt rips the air
With turbulence apart; there heaven opens its gates
And a sudden flash of lightning streaks across the firmament,
Announcing the coming of the Lord of all.
What drama, what spectacle!
Forgive me, I was wrong to cast doubt on your sincerity.
Such triumph, such a victory march
Flatters my eager heart.
Can anything resemble my glory?
May the gods guide my fate.
I want to reveal the secret
Of the joy of my bonds of love;
And I tell the whole world: I alone was destined
To beguile the senses of the Creator of all worlds,
[ 5 ]
Oh! A sudden blaze of fire trembles around me;
Already I see flames hungrily devouring the palace.
Ah! Fear overtakes me, I sense my end is near.
Oh Jupiter, to which fate should your beloved surrender herself?
The power of a desire sealed her demise, my suffering is horrific!
I perish, am predestined for death.
[ 6 ]
If the sweet magic of love bewitches us and if its powerful spell holds us in its sweet fetters,
Then do not let the embers of our vanity perish within its fiery blaze;
We long to yield to its will if Amor binds us in its chains;
Splendour and glory, the highest grandeur have never been a blessing for her;
We find our ultimate bliss in gentle bonds
Splendour and the highest grandeur – what can this mean to us?

La fille au roi Louis
[ 7 ]
High up, on his throne sits King Louis
Holding his daughter upon his lap ;
She wants to marry
Déon, the unfettered knight of handsome stature.
“Dearest little daughter, do not lose your heart to Déon the Knight,
For he has broken his vow of allegiance;
He is a mere Have-not,
With hardly a dozen pieces of silver to call his own.
— I love Déon, indeed I would really really love him,
I have fallen for his charms.
I love him even more than my mother and my parents,
And you, my father, who loves me so.
— Oh daughter, do not hold onto this love,
Or I will have you thrown in the tower.
— But I would rather stay in the tower,
Oh father, as give my heart to another.
— Then hasten here, my sentinels,
My master jailer und prison guards,
To throw her in the gloomy tower,
So that she may never more behold the light of the sun.

Une jeune fillette
[ 9 ]
A young maiden of noble disposition
So lovely and pretty to behold
Precious as a jewel
Was to become a nun against her will
She didn’t like this at all
Henceforth she lived in grief and anguish
How hard it is, to bear the cruelty of death ,
One of these days it will catch up with all of us.
Even greater is the curse and deeper is the suffering
I must bear.
So fare thee well ye maidens of my country,
For I must perish in this convent.
While waiting for the coming of my God, our Lord.
And yet I am still filled with the hope
That he may bestow mercy upon me.
One evening after the service, she was alone,
As a feeling of deepest melancholy overcame her,
And she said, oh sweet Virgin Mary,
Let me suffer no more,
For I must perish.

Cantate pour le jour de saint Louis
[ 14 ]
God of the muses, I implore thee,
Come and appease the longing which fierily burns in my breast,
How often have you, on these shores here,
Breathed wonderful thoughts into me.
Praising the name of a friend whom I adore,
And who lives in my heart, as does this soil,
Louis, the sweet tones of his name resound,
Heaven herself lends virtue a name,
And our last gods carry it to him.
[ 15 ]
Let everyone unite in his praise,
He whom my heart owes its blessings,
You birds of heaven, join in our melody,
Which could not be more beautiful, with your song.
Flora, whose kingdom the dawn moistens
With its tears,
Imbue the day with the fragrance he breathes
And scatter flowers across his path.
[ 16 ]
The desire to please him – this I cherish in my tender childhood,
To quench my innermost desires;
Oh bountiful heaven! Fulfil the promise to him that I make to you,
And accept my gratitude in return.
[ 17 ]
May these beloved shores
Always breathe the cool freshness;
And may Chloris, yet more beautiful,
Reveal his enchanted glances there.
And pour the purest light
Over her, unceasingly,
So that, in order to bring her joy,
All powers of nature are united for eternity.

Quand je menai mes chevaux boire
[ 18 ]
As I watered my horses
trallali, trallala, oh, you my ladylove
As I watered my horses
I heard the cuckoo calling
Speaking in its own language, saying,
Trallali, trallala, oh, you my ladylove
Speaking in its own language, saying,
«You will carry your beloved to the grave»

Alas! What are you saying, you evil animal?
Trallali, trallala, oh, you my ladylove
Alas! What are you saying, you evil animal?
I was with her just yesterday.

But as I stood in the church
Trallali, trallala, oh, you my ladylove
But as I stood in the church
I heard the priests singing.

I hit the shrine with my foot
Trallali, trallala, oh, you my ladylove.
I hit the shrine with my foot
Awake, if you are sleeping!

No, I do not sleep, nor am I dozing
Trallali, trallala, oh, you my ladylove.
No, I do not sleep, nor am I dozing
I await you in hell.

Next to me there is still a place
Trallali, trallala, oh, you my ladylove
Next to me there is still a place
I have saved it just for you.

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